Nicolas Perez: “Je dois devenir le plus polyvalent et adaptable possible.”

Nicolas Perez, coach expérimenté de la scène s’est dévoilé dans cette interview L’ancien de GAMEWARD et de NORD a officiellement rejoint la line up LEC de GIANTS après un split en académie en LVP.

Comment avez-vous appris votre promotion en LEC ?

J'ai signé chez GIANTS en LEC. On m'a expliqué qu'il y avait l'intention de rétrograder un coach, car il souhaitait en apprendre davantage en tant qu'head coach. Nous avons donc échangé nos places.

Quelle sera votre philosophie en matière de coaching ?

Je dois devenir le plus polyvalent et adaptable possible. Je serai un outil pour l'head coach, en me rendant disponible autant que possible, en apprenant de lui et en investissant de l'énergie dans le coaching individuel. Lors du Summer, je serais énormément présent du côté individuel, car l’organisation me l’a demandé.

Quels sont les objectifs ?

Le vrai objectif de l’équipe est d’aller au tournoi final de la LEC. Il faut faire mieux que le top 8 et d’aller contester les équipes en dessous de FNATIC. Même si on pense aux WORLDS, ce n’est pas un objectif réaliste.

Où vous voyez dans cinq ans ? Et quel est votre rêve ?

Dans cinq ans, je me vois bien devenir un coach de League of Legends reconnu, comparable à des figures comme Guardiola ou Klopp dans le football. Mon rêve est de remporter les Worlds, et je suis très confiant quant à mes chances dans dix ou quinze ans. En termes de performance, j'aimerais par ailleurs créer une académie similaire à T1 mais LEC et diriger une équipe sur une période de trois ans. Je vois un avenir prometteur pour l'Europe.

Comment avez vous réussi à vous adapter à ces changements d’environnement ?

J'ai eu la chance de beaucoup voyager dans ma vie. J'ai vécu dans le sud de la France, à Paris et au Maroc. J'ai également voyagé en Italie et en Grèce. Voyager fait partie de mon quotidien et cela ne change pas.

Quelle est la différence entre les NA et la LEC ?

Les équipes NA exportent d'excellents joueurs et disposent de très bonnes infrastructures. En revanche, la LEC importe beaucoup de talents mais ne développe pas suffisamment les rookies.